Lauriane Ouellet

Candidate à la maîtrise en santé publique

Titre du projet:

Développement harmonieux des enfants inuit en milieu urbain: Regard sur les besoins et les ressources visant à soutenir les familles inuit de Montréal

Résumé du projet:

Au Canada, une proportion de plus en plus importante d’enfants et de familles inuit vivent de manière temporaire ou permanente en dehors de leurs communautés d’origine. La majorité des Inuit vivant à l’extérieur de l'Inuit Nunangat habite dans une région métropolitaine. Parmi les villes et municipalités québécoises, c’est à Montréal que réside le plus grand nombre d’Inuit. Malgré la part grandissante d’enfants et de familles inuit vivant en milieu urbain, les recherches et les données à leur sujet demeurent limitées. Il est toutefois reconnu que les enfants autochtones, dont les enfants inuit, présentent de nombreuses inégalités de santé comparativement aux autres enfants canadiens. Ceux-ci sont également plus à risque de présenter des vulnérabilités ou des retards sur le plan développemental que les autres enfants. Ces inégalités de santé ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont plutôt liées aux contextes dans lesquels vivent ces jeunes et leur famille ainsi qu’aux différents services qui leur sont offerts. Or, il est reconnu que la santé développementale des enfants devrait être une priorité pour les sociétés, particulièrement la santé développementale des jeunes enfants autochtones. La littérature démontre que de nombreux problèmes dans les domaines de l’obésité, des maladies cardiovasculaires, de la santé mentale, de la criminalité, de la participation économique, des compétences académiques et de la littératie découlent de vulnérabilités développementales liées à la petite enfance. Ainsi, un développement sous-optimal a un impact non seulement sur la vie adulte d’un individu, mais également sur les générations autochtones futures par le biais de la perpétuation des inégalités sociales. L’accès à des ressources de santé et d’éducation de qualité pendant la petite enfance a donc des implications considérables à plusieurs niveaux. Par contre, des lacunes au niveau de ce type de ressources sont observées dans ces milieux où des programmes visant à favoriser le développement des enfants sont offerts, mais ne sont pas nécessairement adaptés sur le plan culturel. À ce sujet, certaines organisations telles que la Southern Quebec Inuit Association évoquent depuis plusieurs années la nécessité de mieux comprendre la situation des Inuit vivant en milieu urbain afin de favoriser la mise en place de services plus adaptés à leurs besoins et à leur réalité. Le but de ce projet de maîtrise est donc de mieux comprendre comment améliorer le soutien offert aux familles inuit vivant à Montréal afin de soutenir le développement sain de leurs enfants. Les connaissances développées grâce à ce projet permettront d’élaborer des recommandations visant à améliorer les services déjà en place ainsi qu’à guider le développement de nouvelles ressources répondant aux besoins des enfants inuit et de leur famille. Ces connaissances pourront également appuyer la mise en place d’initiatives prises en charge par la communauté inuit de Montréal afin que celle-ci soit davantage en mesure de répondre aux besoins de ses membres. Ultimement, ce projet vise à soutenir le développement sain et la participation sociale des enfants inuit évoluant à Montréal ainsi qu’à favoriser l’intégration de leur famille dans la communauté montréalaise.

Bourse(s):

  • Bourse d’excellence (2021)

Attribution des bourses et de la subvention à la mobilité Louis-Edmond-Hamelin pour l'année 2023-2024

Bourse d’excellence
La bourse d’excellence a été attribuée à Mme Geneviève Vachon, candidate à la maîtrise en santé publique. Mme Vachon s’intéresse aux interventions de santé publique relatives à l’alimentation et à la sécurité alimentaire au Nunavik. Elle est co-dirigée par M. Christopher Fletcher et Mme Mélanie Lemire.

Bourse de fin de rédaction
La bourse de fin de rédaction a été attribuée à Mme Adèle Clapperton-Richard, candidate au doctorat en sciences géographiques. Le projet de Mme Clapperton-Richard porte sur les changements territoriaux, sociaux et culturels sur le Nitassinan (le territoire ancestral) de Pessamit résultant des développements industriels. Elle est co-dirigée par Mme Caroline Desbiens et Mme Justine Gagnon.

Subvention à la mobilité
La subvention à la mobilité a été attribuée à Mme Flora Mutti, candidate au doctorat en anthropologie. Mme Mutti propose une analyse des relations sociales et cosmologiques entre les femmes atikamekw nehirowisiwok et Tapiskwan Sipi (la rivière Saint-Maurice) et son vaste bassin hydrographique dans le contexte du colonialisme de peuplement. Elle est dirigée par Mme Sylvie Poirier.


Boursier | Chaire de recherche du Canada sur la condition autochtone comparée

DU NOUVEAU BIENTÔT

Le site de la Chaire Louis-Edmond-Hamelin est en reconstruction. La nouvelle version intégrera l'ensemble des activités de la Chaire de recherche du Canada sur la condition autochtone comparée. D'ici à ce que la refonte soit complétée, le site internet des deux chaires demeurent en opération.
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